ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’AGRICULTURE ALTERNATIVE 2022 – EGAA 1ère édition – (Joigny, 89)
1ère édition ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’AGRICULTURE ALTERNATIVE 2022, tarif : 2 € par table ronde ou 5 € pour la journée complète. Infos et réservation cliquez sur ce lien
Le paysage se dessine avec l’agriculture. Les assiettes se remplissent avec l’agriculture. L’érosion de la biodiversité ne s’amenuisera pas sans une adaptation de l’agriculture. Les villes et les territoires ruraux ne seront pas résilients sans les agriculteurs. Le réchauffement climatique est corrélé à l’agriculture, et a un fort impact sur elle. L’énergie renouvelable que nous consommons est en partie liée à l’agriculture. Les emplois de demain seront liés à l’agriculture.
En moyenne, un seul agriculteur sur trois est remplacé lorsqu’il part à la retraite, les autres sont remplacés par du matériel plus gros, des robots…ou rien d’agricole. Vaste sujet, non? Faire dialoguer la société civile, les diverses tendances du monde agricole, les interlocuteurs de chacun au regard des réalités du terrain et des enjeux de demain, malgré les divergences, est plus que jamais indispensable.
Vendredi 25 février :
Des interventions en direct auront également lieu sur l’antenne de France Bleu Auxerre pour sa journée spéciale dédiée à l’Agriculture.
- 9:30- Accueil du public et introduction. Tables rondes thématiques (2 h environ chacune) avec participation du public :
- 9:45 –Table ronde #1 Multiplier les sources de revenus – quelles sont les sources de revenus actuellement disponibles permettant aux exploitants agricoles d’optimiser ce dont ils disposent pour assurer leur projet économique sur le long terme ? Comment le faire tout en répondant aux enjeux sociétaux et difficultés de notre époque ?
- 12:00 – Pause déjeuner
- 13:30 –Table ronde #2 Innovation et nouvelles cultures – Conception de matériel, méthodologie, remplacement de la chimie de synthèse, expérimentations en cours de campagne, développement de nouvelles cultures/filières et retours d’expérience positifs seront exposés sans langue de bois ni idéalisme partisan.
- 16:00 –Table ronde #3 Alimenter le territoire – Quels outils sont utilisés et développés pour permettre aux citoyens de trouver localement ce qui leur est indispensable, et pour compenser l’érosion impressionnante du nombre d’agriculteurs ? Quels outils sont utilisés et développés pour permettre aux citoyens de trouver localement ce qui leur est indispensable, et pour compenser l’érosion impressionnante du nombre d’agriculteurs ?
- 18:00 –Projection du film documentaire “Je ne veux pas être paysan” de Tangui Le Cras – « Je ne veux pas être paysan est une affirmation sans appel, celle de mes 20 ans. Violence de la négative, colère initiale, début d’un chemin qui m’amène au long du film à interroger mon rapport à mon père paysan. Une reconquête d’amour, de lien filial, d’estime pour ce milieu, ce travail. » Voir la présentation du documentaire
Samedi 26 février :
La journée se déroulera sous le regard de « grand témoin » d’Hervé Covès, agronome au sein d’Arbre & Paysage 32 et porteur du projet Koridori, visant à la reconstitution de vastes corridors écologiques en partenariat réciproquement profitable avec le monde agricole et les collectivités.
Tables rondes thématiques (2 h environ chacune) avec participation du public :
- 10:00 – Table ronde #4 Agriculture et Biodiversité – Mise en place de haies, cultures intermédiaires, prairies permanentes, couverts à gibier, agroforesterie intraparcellaire : bénéfices environnementaux et économiques.
- 12:30 – Pause déjeuner
- 14:00 – Table ronde #5 Transmettre et (s’)Installer – Transformer les exploitations pour les adapter aux demandes d’aujourd’hui, nourrir le territoire, accompagner la reprise ou l’installation, quels sont les outils permettant de compenser ou d’arrêter l’érosion du nombre de paysans ?
- 16:00 – Table ronde #6 et conclusion des EGAA : Résilience des exploitations et des territoires – Par quels moyens crée-t-on un système vertueux susceptible de ne pas rendre les agriculteurs comme les territoires captifs de modèles économiques ou agronomiques qui leur seraient potentiellement nuisibles ? Quels sont les exemples appliqués et applicables ?